Le chemin de la mémoire

Le chemin de la mémoire est constitué de douze panneaux d’information jalonnant le chemin qui relie la gare de Dachau au centre d’accueil des visiteurs du camp de concentration de Dachau. La ville de Dachau a ainsi souhaité rappeler l’importance historique que possédait ce chemin de trois kilomètres, par lequel la plupart des détenus étaient emmenés vers le camp de concentration.

La ville de Dachau ne proposant qu’une traduction anglaise de ces panneaux, nous vous en fournissons ci-dessous une version française, en espérant que vous serez ainsi mieux préparé pour entamer votre visite du camp.

Un grand merci à Sylvie Graffard pour la traduction !

Traduction de l’allemand par Sylvie Graffard

Chemin de la mémoire / Panneau N°1 – Gare

Les détenus du camp de concentration de Dachau

Plus de 200.000 personnes ont été déportées au camp de concentration de Dachau et ses camps extérieurs entre 1933 et 1945. Les prisonniers arrivaient, pour partie, ici, directement à la gare de Dachau. Les SS traquaient ensuite les détenus jusqu’au camp de concentration, au vu et au su de la population civile.

Les prisonniers étaient des adversaires politiques du régime nazi, des Juifs, des Sinti et Roms, des homosexuels, des Témoins de Jéhovah et des personnes que les nazis persécutaient en les taxant d’ « asociaux » et de « criminels ». Au final, durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), la SS a incarcéré au camp de concentration de Dachau des détenus de tous les pays d‘Europe.

Les détenus du camp de concentration de Dachau 1933-1945 selon leurs pays d’origine. Carte de l’Europe en 1937, graphique de Wolfgang Felber.

Transfert de prisonniers du camp de Compiègne au camp de concentration de Dachau. Photo : 1944, Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes, Paris.

«Arrivée». Œuvre graphique de Vlastimir Kopac, (1944/45, déporté slovène au camp de Dachau), Musée national d’histoire contemporaine de Slovénie, Ljubljana.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°2 – Arrivée

Les transferts de détenus au camp de concentration de Dachau

Depuis le début de la guerre, un grand nombre de prisonniers ont été amenés directement par train sur le site du camp de concentration. Le remblai de la voie ferrée reliant la gare de Dachau au camp de concentration a été conservé jusqu’à aujourd’hui. En 1985, une voie piétonne et une voie cyclable ont toutefois remplacé les rails.

Les trains n’allaient pas tous directement jusqu’au camp de concentration, de nombreux convois de détenus s’arrêtaient avant, en gare de Dachau. Les SS harcelaient alors les prisonniers sur les trois kilomètres restant à parcourir à pied : le long de la rue dénommée alors « rue Adolf Hitler » (aujourd’hui : la « rue du printemps » (Frühlingsstrasse)), en empruntant le passage sous la voie ferroviaire, puis la « rue de la paix » (Friedenstrasse) et la « rue de la SS » (aujourd’hui : « rue des victimes du camp de concentration ») jusqu’à l’entrée du camp.

Avant le début de la guerre, la plupart des prisonniers étaient amenés de Munich au camp de Dachau par camion ou bus. En 1938, la SS avait fait construire la « rue du camp » (Lagerstrasse), (aujourd’hui « rue Théodor-Heuss ») spécifiquement pour ces transferts.

Itinéraires en train, à pied, en camion ou bus.

Site du camp et gare de Dachau. Photo : US-Army, 1943, Bureau d’ingénieur Dr. Carls, Wurtzbourg.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°3 – Restes de rails

La voie de raccordement menant au camp de concentration

Le nombre de trains de prisonniers roulant sur les rails de la « rue de la paix » (Friedenstrasse) augmenta pendant les années de guerre. Les entreprises d’armement et la SS requéraient de plus en plus de déportés comme travailleurs forcés. Et les détenus de Dachau malades « inaptes au travail » furent acheminés sur ces rails vers d’autres camps ou centres de mise à mort.

Même le 7 avril 1945, un convoi de détenus quitta encore le camp de concentration de Buchenwald. De nombreux prisonniers moururent de faim et suffoquèrent durant les 21 jours de trajet en train avant d’arriver au camp de concentration de Dachau, d’autres furent abattus par les SS. Une partie des morts furent ensevelis en chemin. Lorsque le convoi atteignit le camp de Dachau et s’immobilisa, les dernières voitures débordaient de l’enceinte du camp jusque dans la « rue de la paix » (Friedenstrasse). Seuls 816 survivants ont pu être sortis des wagons, la SS laissa 2.310 morts dans les voitures stationnées sur les rails. Les cadavres furent découverts le lendemain, lors de la libération du camp par des soldats US. Horrifiés par l’ampleur de ces crimes nazis ayant pu être perpétrés à proximité immédiate de la population civile, les autorités US ont contraint les paysans de Dachau à inhumer au Leitenberg les détenus morts.

Le « train de la mort » dans la Friedenstrasse. Photo : Lee Miller, April/Mai 1945, Lee Miller Archives, Chiddingly.

Le « train de la mort ». Photo : Comité international de la Croix-Rouge, Mai 1945, Les Archives du CICR, Genève.

Transfert des dépouilles de déportés. Photo : US-Army, Mai 1945, NA Washington D.C.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°4 – Rails

Tronçon de railIsar-Amperwerke-Strasse (rue des usines de l’Isar et de l’Amper)

Une voie secondaire reliait le camp de concentration à la gare de Dachau. Pendant la guerre, des wagons de marchandises remplis de déportés roulaient jusqu’au camp sur ces rails placés sur la voie piétonne et cyclable actuelle. Les trains franchissaient la porte d’entrée située au nord et s’arrêtaient dans le domaine SS. La majorité des prisonniers devaient marcher de la gare de Dachau jusqu’au camp. La SS amena par camions d’autres convois au camp de concentration de Dachau. Pour des milliers et des milliers de gens, ce fut un voyage sans retour.

Le 29 avril 1945, des unités de l’armée US ont découvert un train de marchandises abandonné où gisaient plusieurs centaines de morts. La plupart des hommes de ce « convoi d’évacuation » parti du camp de concentration de Buchenwald avaient péri durant le trajet.

Le premier convoi de prisonniers devant la porte d’entrée du camp de concentration de Dachau, 22 mars 1933. Archives municipales de Munich.         

Déportés morts du « train de la mort » venu de Buchenwald, 29 avril 1945. Photo : Arland B. Musser, National Archives, Washington.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°5 – Travail des déportés

Recours aux déportés pour les travaux de voirie à Dachau

Des détenus du camp de concentration furent utilisés à maintes reprises pour effectuer des travaux forcés, également dans la ville même de Dachau. Jusqu’en 1938, des prisonniers durent construire et aménager des voies publiques à proximité immédiate de l’enceinte du camp :

– la « rue du camp » (Lagerstrasse), aujourd’hui : « rue Theodor Heuss »,

– une place pour les défilés SS, aujourd’hui : « place John F. Kennedy »,

– la « rue de la SS » (Strasse der SS), aujourd’hui : « rue des victimes du camp de concentration » (Strasse der KZ-Opfer),

– La place portant le nom de l’inspecteur des camps de concentration dite « place Theodor Eicke » (Theodor-Eicke-Platz), aujourd’hui : « rue Pater Roth » (Pater-Roth-Strasse).

La pénibilité des conditions de travail sur les chantiers de construction était bien visible pour les riverains. La SS annonça dans la gazette officielle de Dachau le recrutement forcé des déportés et indiqua également que les sentinelles SS avaient ordre de tirer : « La direction de la garnison SS de Dachau construit actuellement la […] rue du camp (Lagerstrasse). Des détenus du camp de concentration sont utilisés pour ces travaux. Afin d’empêcher toute tentative d’évasion de ces prisonniers, l’équipe des gardiens est tenue d’utiliser immédiatement leurs armes à feu. »

Des détenus marchent dans Dachau pour aller travailler. Photo prise clandestinement en 1933/34, Mémorial du camp de Dachau.

Le camp de Dachau et les rues riveraines. Photo : US-Army, Mémorial du camp de Dachau.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°6 – Topographie

La topographie du site du camp de Dachau

Des poteaux indicateurs avec des caricatures antisémites signalaient à cet emplacement les deux parties du site du camp de Dachau :

– Le camp de concentration proprement dit, avec le camp des détenus, les crématoires, la Kommandantur du camp et les logements des gardiens,

– Le camp d’entrainement SS avec casernes et salles de formation de la SS.

Dans les deux parties du camp, il y avait en outre de nombreuses fabriques où les détenus du camp étaient astreints au travail.

Les unités SS traquaient ici, devant ce poteau indicateur, les prisonniers arrivés de la gare en longeant le camp de concentration.

Par ailleurs, deux détenus qui devaient apporter régulièrement les morts du kommando extérieur du camp de Karlsfeld au camp principal de Dachau, passaient par cette place. Et aussi, juste avant la libération, la SS, harcelant plus de 7.000 détenus du camp de concentration de Dachau, est passée par ici lors d’une des marches de la mort en direction du Sud.

Depuis 2001, un monument du sculpteur Hubertus von Pilgrim commémore cette marche de la mort. L’ancien camp de détenus et le site du crématoire font partie intégrante du mémorial du camp de concentration de Dachau depuis 1965. La majeure partie de l’ancien site du camp de concentration est toutefois utilisée de nos jours par la police de sécurité bavaroise (Bereitschaftspolizei).

L’ensemble du site du camp de concentration de Dachau avec le camp d’entrainement SS et le camp de concentration. Photo: US-Army, 1945, Bureau d’ingénieur Dr. Carls, Wurtzbourg.

Poteau indicateur avec des caricatures antisémites. Photo : Mémorial du camp de concentration de Dachau.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°7 – Logements des SS

Le lotissement de la SS dans la « rue de la SS »

Le long de l’ancienne « rue de la SS » (Strasse der SS), aujourd’hui : « rue des victimes du camp de concentration » (Strasse der KZ-Opfer), et sur la « place Theodor Eicke » (Theodor-Eicke-Platz), aujourd’hui : « rue Pater Roth » (Pater-Roth-Strasse), se trouvaient des appartements et des villas de la SS de Dachau. Une partie de ces maisons provenaient encore de l’époque de la Première Guerre mondiale, les détenus du camp durent construire des bâtiments supplémentaires.

Après la libération, les anciennes maisons SS encore visibles derrière la barrière furent tout d’abord utilisées par l’armée US ; depuis 1973, la police de sécurité bavaroise (Bereitschaftspolizei) s’en sert de bâtiments de service. La villa du commandant du camp de concentration a été démolie en 1987.

À l’époque nazie, l’ensemble du lotissement SS se trouvait à l’extérieur de l’enceinte du camp et était accessible au public. Les membres de la SS vivaient ici, à proximité immédiate du camp de concentration, avec femmes et enfants. Des détenus du camp de concentration furent astreints à travailler dans les ménages privés des familles SS.

Lotissement de la SS. Photo: SS, Mémorial du camp de concentration de Dachau.

Ancienne villa des commandants. Photo : Michael Korte 1987, Pipinsried.

Couple de SS dans le lotissement de la SS. Photo: SS, Mémorial du camp de concentration de Dachau.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°8 – Camp d’entrainement SS

Le camp d’entrainement SS

En passant par une entré séparée, ici, sur l’ancienne « place Theodor Eicke » (Theodor-Eicke-Platz), les membres de la SS rejoignaient le camp d’entrainement SS où ils étaient formés sur le plan militaire et idéologique.

Le camp d’entrainement SS et le camp de concentration proprement dit constituaient certes deux entités formellement distinctes dans l’ensemble du site du camp de concentration, les unités SS au camp d’entrainement SS, tout comme le personnel du camp de concentration, faisaient toutefois partie de la Waffen SS depuis 1939/40.

Pendant la guerre, la division des Têtes de mort SS, formée au camp de concentration de Dachau, a été déployée en tant qu’unité militaire d’élite et force de police. Ses membres sont responsables de nombreux crimes perpétrés contre la population civile des pays occupés. Le lieu de leur intervention changeait constamment. La SS envoyait au front des gardiens de camp de concentration tandis que des membres de la Waffen SS, aptes au front, entraient en service au camp de concentration.

Entrée du camp d’entrainement SS. Photo : SS 1941, Institut Slaski, Opole.

École des cadres au camp d’entrainement SS. Photo: SS, vers 1937, Archives fédérales, Berlin.

Les unités des Têtes de mort de la SS défilent dans Dachau. Photo : SS, Archives fédérales, archives militaires à Freiburg.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°9 – Place Theodor-Eicke

Le lotissement SS sur la «  place Theodor-Eicke »

Des détenus du camp de concentration durent édifier ici, sur l’ancienne « place Theodor Eicke » (Theodor-Eicke-Platz), un lotissement SS. Une boulangerie, une boutique, une auberge et une annexe de la poste furent construites à côté des maisons d’habitation. Pour « entretenir la camaraderie », la SS de Dachau installa une « maison communautaire » avec des espaces événementiels.

Dans les années 1980, les anciens bâtiments ont été démolis. La ville de Dachau fit reconstruire sur la place de nouvelles maisons d’habitation qui jouxtent à présent le mur extérieur du mémorial du camp de concentration. Ce n’est qu’au nord-ouest que l’on peut voir encore des vestiges de l’ancienne bordure du trottoir de la place d’origine.

Le lotissement SS de la « place Theodor Eicke » était situé à l’extérieur du secteur du camp de concentration entouré de murs. Il était accessible au public et également indiqué sur les plans de la municipalité. Des conflits quotidiens typiques, tout comme quelques mariages, attestent du voisinage entre les SS vivant ici et la population locale de Dachau. À l’initiative de la SS, la ville de Dachau a fait aménager en 1937 une ligne de bus spécifique allant de la gare au camp de concentration.

Lotissement SS sur la place Eicke. Photo : Mémorial du camp de concentration de Dachau.

Soirée de la camaraderie SS. Photo : SS, 1934.

Horaires des bus pour l’hiver 1943/44. Mémorial du camp de concentration de Dachau.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°10 – Le camp SS

Le camp SS

En passant le bâtiment de corps de garde principal, la SS du camp recrutée au service du camp de concentration arrivait dans le secteur du camp de concentration proprement dit qui, depuis 1936, était séparé du camp d’entrainement SS par un mur.

Le camp SS était constitué de deux unités :

– Les membres de l’état-major de la Kommandantur s’occupant de la discipline de la terreur et du contrôle des prisonniers directement dans le camp des détenus. Subordonnés au commandant du camp de concentration, ils ont porté la principale responsabilité des tortures, de la terreur, des châtiments et assassinats au camp de concentration de Dachau.

– La troupe des gardiens SS assurant la garde extérieure sur les miradors et faisant aussi fonction de sentinelles accompagnant les kommandos de travail. Cependant, les sentinelles martyrisaient et assassinaient de façon récurrente des prisonniers à titre individuel.

La voiture d’Himmler au bâtiment de corps de garde principal. Photo : SS 1941, Mémorial du camp de concentration de Dachau.

Le domaine de la SS du camp de concentration de Dachau avec le bâtiment de corps de garde principal. Vue aérienne : US-Army, Mémorial du camp de concentration de Dachau.

Châtiment corporel au camp de concentration de Dachau en 1938. Œuvre graphique d‘ Albert Kerner 1945/46 (détenu au camp de concentration de Dachau jusqu‘en 1945).

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Chemin de la mémoire / Panneau N°11 – Ateliers

Les entreprises économiques du camp de concentration de Dachau

Ici, dans le bâtiment de la fabrique encore conservé, des détenus du camp de concentration durent  travailler dans une grande boulangerie et dans différents entrepôts du camp.

De nos jours, c’est la police de la sécurité bavaroise (Bereitschaftspolizei) qui utilise ce bâtiment. Deux autres bâtiments de la fabrique bien plus importants furent démolis dans les années 1980 et un talus a été formé avec leurs gravats sur l’ancien terrain SS afin de protéger la police des regards des visiteurs du mémorial.

Ces trois bâtiments dataient encore de la Première Guerre mondiale. À l’époque nazie, de nombreux kommandos de déportés ont dû y travailler, notamment dans une sellerie, une cordonnerie, un atelier de couture d’uniformes, à la construction d’équipements pour les casernes de la SS et de la Wehrmacht, dans une boucherie et une serrurerie.

De plus en plus de prisonniers du camp de concentration ont été astreints, notamment dans la deuxième moitié de la guerre, au travail forcé sur de grands chantiers de construction et dans d’autres entreprises économiques et d’armements se trouvant en partie aussi dans le secteur SS de Dachau.

Entreprises économiques de la SS. Photo : SS 1941, Institut Slaski, Opole.

Déportés au travail. Photo : SS 1941, Mémorial du camp de concentration de Dachau.

Déportés dans la serrurerie. Photo : SS 1941, Mémorial du camp de concentration de Dachau.

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Chemin de la mémoire / Panneau N°12 – Kräutergarten

Le site du « jardin de plantes aromatiques » (Kräutergarten) du camp de concentration de Dachau

En 1938, les détenus du camp de concentration durent aménager ici un grand « jardin de plantes aromatiques » (plantation). La culture de plantes aromatiques autochtones avait déjà été encouragée par la « communauté de travail pour l’herboristerie » et suscité un intérêt particulier chez le Reichsführer SS Heinrich Himmler. L’Allemagne devait ne plus dépendre de l’importation d’épices et de médicaments étrangers. Pendant la guerre, l’importance économique du travail des déportés au « jardin de plantes aromatiques » s’est accrue.

Sous les menaces et les coups, les sentinelles SS harcelaient les détenus du camp de concentration au travail dans ce grand espace ouvert, des détenus furent arbitrairement abattus « alors qu’ils essayaient de s’enfuir ». Ce n’est qu’à l’intérieur des bâtiments ou des serres que les conditions de travail étaient un peu moins brutales. Un kommando de peintres devait confectionner un herbier pour Himmler. Certains de ces détenus ont noté clandestinement et au péril de leur vie les crimes perpétrés par les sentinelles SS.

La SS avait également aménagé un magasin dans ce « jardin de plantes aromatiques » afin de vendre des produits de la plantation aux habitants de Dachau et des communes voisines. Certains détenus réussirent à y nouer des contacts clandestins avec la population civile.

Le « jardin de plantes aromatiques » (Kräutergarten) du camp de concentration de Dachau. Photo : SS, 1941, Mémorial du camp de concentration de Dachau.                                              

Travail forcé à la « Plantation » (Plantage). Photo : SS, 1941, Mémorial du camp de concentration de Dachau.                                                   

Retour de la « Plantation » (Plantage). Œuvre graphique de Hans Quaeck, 1955 (détenu au camp de concentration de Dachau de 1941 à 1945).