3 mai 1945 – La tragédie de la baie de Lübeck

L’Union des associations de mémoire des camps nazis (UAMCN) et l’Institut historique allemand (IHA) vous invitent à une table ronde sur :

3 mai 1945 – La tragédie de la baie de Lübeck

Avec la participation de trois historiens :

  • Christine Eckel, membre de la Fondation des mémoriaux et lieux didactiques de Hambourg, en charge du site du Stadthaus
  • Dr Lars Hellwinkel, enseignant, responsable pédagogique du Mémorial du camp de Sandbostel
  • Dr Christel Trouvé, directrice scientifique au Denkort Bunker Valentin, Bremen-Farge

Modérateur : Dr Jürgen Finger, directeur du département Histoire contemporaine de l’Institut historique allemand

le vendredi 22 septembre 2023 (de 14 à 17 h)

à l’Institut historique allemand (8, rue du Parc royal, 75003 Paris)

  • Inscription par mail avant le 8 septembre : interamicale1945@gmail.com. Nombre limité de places.
  • Possibilité d’assister à cette rencontre en visioconférence. Informations et inscription par mail : interamicale1945@gmail.com
  • Pour préparer cette rencontre, projection en ligne quelques jours avant (date à définir) du film documentaire d’Isabelle Saunois « Ma mémoire d’Adrien », sorti en France en 2010. Informations et inscription par mail : interamicale1945@gmail.com

3 mai 1945. En pleine baie de Lübeck sur la mer Baltique, plus de 7 000 déportés de diverses nationalités disparaissent en quelques heures. C’est l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’histoire. Quelques jours plus tard, la guerre était finie…

Fin avril 1945, pour répondre à un ordre du Reichsführer-SS Heinrich Himmler, le gouverneur de Hambourg, Karl Kaufmann, et le commandant du camp de concentration de Neuengamme, Max Pauly, décident de réquisitionner quelques bateaux stationnant en baie de Lübeck et d’y entasser plusieurs milliers de détenus, transformant ainsi ces bateaux en KZ flottants.

L’après-midi du 3 mai, deux de ces bateaux, le cargo Thielbek et le paquebot Cap Arcona, sont la cible de bombardements par des avions britanniques. Le Thielbek sombre en 20 minutes, le Cap Arcona flambe de la poupe à la proue et se couche sur le flanc. Sur les plus de 4 500 déportés à bord du Cap Arcona, environ 350 survivront, sur les 2 800 déportés du Thielbek, 50 survivront.

Comment et pourquoi tant de victimes en si peu de temps ? Comment et pourquoi cela fut-il possible alors que la paix était si proche ?

C’est ce que nos amis historiens vont analyser, expliquer et nous aider à comprendre.